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title: Araberlin
description: Nous sommes à Berlin dans une famille composée de Aïda une libano-palestinienne naturalisée, de son frère étudiant, du mari allemand dAïda, et de leur fils.
image: /araberlin/Affiche_Araberlin.jpg
---
<section class="md:flex items-center">
<div>
<h1 class="mb-0">Araberlin</h1>
<p class="my-0 text-3xl">
de Jalila Baccar
</p>
<p class="mt-0">
Prix SACD de la Dramaturgie Francophone, 2003
</p>
</div>
</section>
<img src="/araberlin/Affiche_Araberlin.jpg" class="float-left m-6 max-h-[40em]" alt="Couverture Araberlin" />
<ul>
<li>Théâtre contemporain</li>
<li>Durée 1h30</li>
<li>Tout Public</li>
</ul>
<p>
<strong>Mise en scène : </strong>Malika Zirari<br>
<br>
<strong>Assistance à la mise en scène :</strong> Mayalen Uhalt <br>
<strong>Conseil dramaturgique :</strong> Annie Dana <br>
<strong>Création Sonore :</strong> Thibault Jarrige <br>
<strong>Création lumière :</strong> Marie Michel <br>
<strong>Voix off :</strong> Younes Yousfi <br>
<strong>Communication :</strong> Karène Arfaoui <br>
<strong>Administration : </strong>Mehdi Arfaoui <br>
<strong>Distribution : </strong>Farah Benamar de Saint Germain, Rémi Deswarte, Andrea Ferrer, Thierry Caillibot et Mayalen Uhalt<br>
</p>
<p>Production de la Compagnie Kalimat en partenariat avec la
<a href="https://www.facebook.com/MaisondelaTunisie/?locale=fr_FR" target="_blank">Fondation de la Maison de la Tunisie.</a>
</p>
<a class="clear-both bg-gray-500 no-underline text-white mx-auto w-fit p-4 border-4 border-black font-bold block border-solid text-2xl" target="_blank" href="/araberlin/Dossier_artistique_Araberlin.pdf">
Télécharger le dossier artistique
</a>
<h2>Bande-annonce</h2>
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<h2>Interview</h2>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/I5u3HiMgAkQ?si=r-hhQ_QrI3UQW8yS" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>
<h2>Critiques</h2>
<div class="flex flex-wrap items-start">
<article class="lg:w-full pb-8 px-4">
<cite>
<p>
Il y a des mots quon voudrait ne pas employer : intégration, assimilation, radicalisation, fondamentalisme, ils sont au cœur dAraberlin, ils sont la conséquence de la seule xénophobie. La peur de lAutre. Cet Autre quon accepte dans une vision extensive quand tout va bien, dont on réduit le périmètre dacceptance quand la tension monte. La xénophobie et son cortège harcelant : suspicion, rejet, calomnie.
</p>
<p>
Araberlin est de ces textes qui appuient là où ça fait mal, qui posent un problème. La xénophobie, cette peur de létranger dans une acceptance variable en fonction de la tension, est un sentiment humain, presque atavique. Les conséquences en sont inacceptables… on fait quoi ?
</p>
</cite>
<div>17 mars 2024 - <a target="_blank" href="https://jenaiquunevie.com/2024/03/17/araberlin-une-belle-exposition-des-consequences-de-la-xenophobie/">Je n'ai qu'une vie</a></div>
</article>
<img src="/images/araberlin/CamsMrrt.jpg" class="lg:w-1/2 px-4 pb-2" />
<img src="/images/araberlin/kaso.jpeg" class="lg:w-1/2 px-4 pb-2" />
<img src="/images/araberlin/dentaures.jpeg" class="lg:w-1/2 px-4 pb-2" />
<img src="/images/araberlin/fmaures.jpg" class="lg:w-1/2 px-4 pb-2" />
<img src="/images/araberlin/garcia.jpg" class="lg:w-1/2 px-4 pb-2" />
<img src="/images/araberlin/brigitte.jpg" class="lg:w-1/2 px-4 pb-2" />
<article class="lg:w-1/2 pb-8 px-4">
<cite>
<p>Sur un plateau dépouillé, les comédiens réussissent avec excellence à nous faire partager ce texte dense qui résonne avec l'actualité, aux propos forts, voire violents. À découvrir !</p>
</cite>
<div>29 janvier 2024 - <a target="_blank" href="http://www.tatouvu.com/w/wwa_FicheSpec/public/29580/spectacle-araberlin.html">Tatouvu</a></div>
</article>
<article class="lg:w-1/2 pb-8 px-4">
<cite>
<p>La question n'est pas de savoir si MoKtar est un terroriste ou pas, mais de comprendre pourquoi face à cette incertitude et suite aux pressions policières et médiatiques, les relations familiales, amicales et de voisinages vont être ébranlées. Les personnages avec dynamisme et conviction défendent leur point de vue. Le texte trace des chemins qui interrogent, peut-être un peu trop en si peu de temps, mais il ne nous donne pas de réponse ou plutôt , nous donne de multiples réponses. A nous spectateurs de poursuivre .Pièce ancrée dans l'actualité.</p>
</cite>
<div>28 janvier 2024 - <a target="_blank" href="http://www.tatouvu.com/w/wwa_FicheSpec/public/29580/spectacle-araberlin.html">Tatouvu</a></div>
</article>
<article class="lg:w-1/2 pb-8 px-4">
<cite>
<p>Quel bonheur une pièce pleine de sens , des acteurs qui vivent leurs rôles avec justesse. On vit une palette d émotion pendant et en sortant que de questionnements sur des sujets bien d actualité.</p>
</cite>
<div>22 janvier 2024 - <a target="_blank" href="https://www.billetreduc.com/331762/evtcrit.htm">BilletReduc</a></div>
</article>
<article class="lg:w-1/2 pb-8 px-4">
<cite>
<p>Portée par des comédiens, jeunes et moins jeunes, d'une grande justesse, cette pièce est malheureusement toujours d'actualité et donne à réfléchir. Une mise en scène souvent percutante. Bravo !</p>
</cite>
<div>21 janvier 2024 - <a target="_blank" href="https://www.billetreduc.com/331762/evtcrit.htm">BilletReduc</a></div>
</article>
</div>
<h2 class="clear-both">Résumé de la pièce</h2>
<p>
Nous sommes à Berlin dans une famille composée de Aïda une
libano-palestinienne naturalisée, de son frère étudiant, du mari
allemand dAïda, et de leur fils.
</p>
<p>
La famille vit en parfaite harmonie, jusquau jour où la disparition
du jeune frère provoque une véritable déflagration. Le jeune
homme est soupçonné dappartenir à un réseau terroriste. <br>
Cest le point de départ dun torrent de suspicion, de rejet, de
calomnie, de harcèlement et de xénophobie.
</p>
<p>
Avec une écriture crue mais un style poétique, Jalila Baccar nous
tient en haleine. Lauteure nous propose ainsi une pièce
polémique, sombre, parfois violente, mais tellement dactualité.
</p>
<figure class="mb-2" >
{% image "./src/images/araberlin/equipe.JPG", "L'équipe de Araberlin avec l'auteure", "(min-width: 30em) 50vw, 100vw" %}
<figcaption class="mx-auto">L'équipe de Araberlin avec l'auteure</figcaption>
</figure>
<h2>Note dintention</h2>
<p>
Lorsque jai découvert la pièce Araberlin, jai été captivée et
séduite par le style de Jalila Baccar et sa capacité à susciter la
réflexion et à donner à voir les dégâts que peut causer la
suspicion.
</p>
<figure class="float-right ml-6 mb-2" >
{% image "./src/images/malika_avec_jalila_baccar.jpg", "Malika Zirari avec Jalila Baccar à Tunis", "(min-width: 30em) 50vw, 100vw" %}
<figcaption class="mx-auto">Jalila Baccar avec Malika Zirari à Tunis</figcaption>
</figure>
<p>
Mais mon travail solitaire sur le texte mest apparu
insuffisant et lui parler de vive voix est devenu une nécessité. Je
suis donc partie à sa recherche à Tunis en mars 2022 et je lai
retrouvée grâce à des amis tunisiens. Notre échange improvisé fut
un enchantement. Elle ma parlé de son écriture au plateau au
Festpiele de Berlin avec des comédiens allemands, de sa création
en septembre 2002 dans une mise en scène de Fadhel Jaïbi, de
ses difficultés de langue, de laccueil reçu en Allemagne, de son
choix dun style poétique, de son engagement pour un théâtre et
un cinéma indépendants.
</p>
<div class="w-100%">
</div>
<p>
Japprécie tout particulièrement lécriture polyphonique du texte
que je compte mettre à profit pour adoucir la thématique assez
sombre de la pièce grâce au jeu des comédiens.
Au nombre de cinq, en modifiant un élément ou deux de leur
costume, ils incarneront les quinze personnages. Je compte
laisser une place importante à leur flexibilité et à leur capacité de
transformation. La voix et le corps seront leurs atouts majeurs
pour passer dun personnage à un autre.
</p>
<p>
La distanciation est omniprésente dans lécriture de Araberlin. Je
souhaite dynamiser la mise en scène en instaurant un espace de
jeu où le spectateur sera pris à partie. Il devient alors le confident
du comédien-narrateur avant que ce dernier ne sapproprie le
personnage dans une incarnation parfaite.
</p>
<h2>Lauteure, Jalila Baccar</h2>
<figure class="float-right w-1/3 m-8" >
{% image "./src/images/jalila-baccar.webp", "Jalila Baccar", "(min-width: 30em) 50vw, 100vw" %}
<figcaption class="mx-auto">Jalila Baccar</figcaption>
</figure>
<p>
Auteur dramatique et comédienne pour
le théâtre, le cinéma et la télévision, Jalila
Baccar est née et vit à Tunis. Après des
études de lettres Françaises à lÉcole
Normale Supérieure, elle rejoint « Le
Théâtre du Sud » de Gafsa en 1973. Elle
est co-fondatrice de la première
compagnie tunisienne indépendante en
1976 « Le Nouveau Théâtre », et de «
Familia productions » en 1994 (théâtre, danse et cinéma), sa
compagnie actuelle, quelle dirige aux côtés de Fadhel Jaïbi. Dès
ses débuts, Jalila Baccar naura cessé décrire pour le théâtre et
pour le cinéma indépendant. <br>
Elle a publié différents textes en arabe et en français, parmi
lesquels on trouve : Junun (daprès Chronique dun discours
schizophrène de Néjia Zemni) première pièce arabe jouée au
Festival dAvignon en 2002, À la recherche de Aïda, et Khamsoun
qui fut créée en 2006 à lOdéon Théâtre de lEurope et qui est le
premier volet dune trilogie avec Amnesia et Tsunami. Elle a reçu
plusieurs prix littéraires comme le Prix SACD pour la littérature
francophone, le Prix Zoubeida Bachir pour les écrits féminins et
en 2012 le Prix Mahmoud Darwich pour la liberté et la création.
Elle a également écrit des spectacles créés en Allemagne :
Araberlin en 2002, Médée en 2010, librement adaptée daprès
Euripide et Le Procès en 2012 daprès Kafka, toutes mises en
scène par Fadhel Jaïbi. <br>
À travers ses pièces, Jalila interroge la mémoire et la
responsabilité entre réalités et fantasmes individuels et collectifs
face aux pouvoirs politique, religieux et moral. Avec Fadhel Jaïbi
elle crée deux spectacles Violence(s) et Peur(s) au Théâtre
National Tunisien où elle dirige un atelier intitulé « LActeur
Témoin » et des ateliers décriture théâtrale.
</p>