"“À l'image des objecteurs de conscience qui refusaient le service militaire pour ne pas s'entraîner à tuer, nous refusons l'idée d'un service scolaire obligatoire qui entraînerait notre enfant à obéir.”",
'Qui peut prétendre à la liberté quand ses semblables ne le sont pas ?\n\nVoilà à quoi ressemble notre pensée et donc notre démarche.\n\nNous souhaitons œuvrer à un monde plus juste, solidaire et consciencieux et agissons pour que nos enfants fassent partie de cet espoir pour lequel on dédie notre vie.\n\nRejoindre "enfance libre" est pour nous donc, une évidence.',
"“Depuis ses 3 ans, notre fils Simon « ne veut pas aller à l'école ». C'est donc en toute conscience que nous avons choisi de faire l'IEF avec lui, et plus précisément l'éducation auto-dirigée. Le contraindre à aller à l'école sans qu'il en ait l'élan de lui-même s'apparenterait à une violence éducative ordinaire pour nous. \n\nPar ailleurs, nous nous posons la question : quelles sont les chances pour les familles d'unschoolers pour que les dossiers d'autorisations soient acceptés alors que pour seul « projet pédagogique » soit inscrit le jeu libre des enfants ? Est-ce « entendable » pour l'Education Nationale alors que ça ne l'est parfois pas lors des contrôles académiques, et ce malgré toute la littérature sur le sujet ? \n\nCe pourquoi nous décidons d'entrer en désobéissance civile, afin de préserver cette liberté pédagogique pour notre fils, pour nous et pour toutes les familles en France. Pour préserver l'Enfance, pour préserver la Liberté.”",
"“Nous sommes sept et le choix de vivre sans école, nous concerne tous. C’est un mode de vie à part entière, choisis en libre conscience par chacun d’entre nous, un rythme au quotidien qui nous rend heureux ! \n\nDe quel droit l’État devrait décider si nous pouvons continuer à vivre comme cela ou pas ?”",
"“Il y a 6 ans, nous avons, en conscience, fait le choix de l’instruction en famille et plus précisément des apprentissages libre, informel et autonome.\n\nCe choix a été concerté avec nos enfants, dans l’optique de préserver leur intégrité physique et morale, de répondre au mieux à leurs besoins, rythmes et spécificités, et d’être à l’écoute de leur consentement et discernement intérieur. En effet, de notre point de vue, les apprentissages se font dans le plaisir et l’enthousiasme, au quotidien et tout au long de la vie, au fur et à mesure des explorations, des expérimentations, des rencontres et des projets, à la découverte du monde et de tout ce qui le compose.\n\nC’est pourquoi nous œuvrons aujourd’hui POUR le libre choix d’instruire nos enfants au regard de ce qui nous semble le plus juste pour eux et conformément à l’article 26.3 de la déclaration des droits de l’homme ainsi que comme le conseil constitutionnel le rappelle « pour l’intérêt supérieur de l’enfant ».”",
"“C'est suite à l'observation d'un état de stress permanant et un constat de décalage important entre les besoins de nos enfants et ce qui leur était proposé dans le système scolaire conventionnel, que nous avons ensemble et individuellement choisi d'évoluer en instruction en famille il y a 6 ans.\n\nC'est donc à travers la pédagogie de l'exploration invitant à prendre soin de soi, de la relation à l'autre, du vivant et du monde, que nous souhaitons poursuivre ce chemin d'apprentissages libres et informels ensemble, à l'écoute de leurs élans, par projet et par le jeu, portés par le mouvement de la vie et la richesse des rencontres.\n\nC'est pourquoi nous souhaitons œuvrer pour le droit d’instruire librement nos enfants en contribuant à pérenniser ce droit fondamental pour les familles qui en ont besoin et les générations à venir.”",
"“Nous sommes Myriam et Timothée Chatelain, parents de Sam et Mayan et nous souhaitons leur offrir la possibilité d'apprendre sereinement, dans un environnement qui respecte leurs besoins et leurs envies, et qui leur laisse le temps de vivre et être. Nous avons presque toujours été en instruction en famille, depuis 6 ans.\n\nNous sommes conscients de l'importance de l'existence de l'école publique et ne la dénigrons pas. Cependant nous pensons qu'elle n'est pas adaptée à tous les enfants et que cette loi ne va faire qu' augmenter les difficultés auxquelles font face les professeurs des écoles, ainsi que les cas de phobies scolaires et de dépressions chez les enfants et adolescents qui ne pourront plus être entendus.\n\nCette loi est pour nous un non-sens et va à l'encontre de l'intérêt général de l'enfant. En tant que parents, il est important pour nous de prendre clairement position sur ce sujet qui nous tient à cœur.”",
"“Je suis maman de deux enfants, Liyah (5 ans) et Ylann (18 mois), professeur de sciences économiques et sociales en congé parental. Ma fille est en IEF depuis ses 3 ans, en unschooling plus précisément. S’il appartient à l’État de vérifier que chaque enfant reçoit une instruction suffisante, je ne peux me résoudre à abandonner le choix, entre l’école et les diverses formes d’instruction en famille. Or, le nouveau régime d’autorisation préalable est, pour moi, une atteinte grave à cette liberté de choix.\n\nEn outre, je ressens un grand sentiment d’injustice : jamais en tant que professeur je n’ai eu à tant me justifier, même durant mes inspections. Pourtant, ma formation pédagogique, au sein de l’Education Nationale, est quasi inexistante. De même, cette volonté d’interdire toutes autres formes d’instructions repose sur une méconnaissance du sujet et le refus obstiné de l’administration et du gouvernement d’en apprendre plus.\n\nC’est pourquoi, je fais le choix de la désobéissance civile afin de garantir à mes deux enfants l’instruction la plus adaptée à leurs besoins, dans leur intérêt supérieur.”",
"“Le choix de vie de l’IEF s'est installé naturellement à partir de 2015 suite à la demande insistante d'Elouan de ne plus aller à l'école. Liam n'ayant jamais souhaité découvrir cette institution nous avons continué notre vie en découvrant ensemble de multiples façons d’apprendre, de vivre, de transmettre, d’être en relation . Après le premier et unique contrôle d'Elouan en 2017, une relation exclusivement épistolaire avec l’éducation nationale s'est installée . Aujourd'hui l’éducation nationale nous met en demeure de scolariser Liam sans jamais l'avoir rencontré .\n\nNous nous engageons aujourd'hui dans ce mouvement de désobéissance civile afin que l' intérêt supérieur de nos enfants, leur épanouissement, leur liberté d'apprendre où, quand et comme ils le veulent soient véritablement respectés .”\n\n“Que vos choix reflètent vos espoirs et non vos peurs” N. Mandela",
"“Pour nous l'ief ne se résume pas à l'instruction de nos enfants, au fil des années c'est simplement devenu notre vie, nous sommes heureux, épanouis, libres de découvrir et d'apprendre quand nous le souhaitons. C'est un enthousiasme d'apprendre avec nos filles tout comme de les voir apprendre pour elles mêmes. Les rencontres avec les différentes familles ief sont la richesse de cette vie que nous souhaitons protéger.\n\nNous nous estimons en droit de ne pas demander une autorisation qui mettrait en danger notre équilibre familial.”",
"“Dans notre famille, le choix de l’instruction à la maison est celui de tous. Nos 4 enfants, âgés de 9 ans pour la plus grande, et juste un an pour le dernier, s’épanouissent ensemble, et grandissent dans la joie et l’entraide. Les voir apprendre aussi vite et si aisément au quotidien à la maison est une joie chaque jour. Nos journées sont toutes remplies de petits bonheurs qui font que nous aimons notre vie de famille ensemble et à la maison.\n\nIl est pour nous inconcevable que cela s’arrête, sachant que les contrôles académiques chaque année sont favorables. En tant que fervents défenseurs de la liberté quelle qu’elle soit, nous nous engageons dans cette aventure de désobéissance à cette nouvelle loi, non seulement pour nos enfants, mais aussi pour tous les enfants qui souhaiteront au fil des années futures pouvoir connaître cette joie d’apprendre et de grandir autrement.”",
"“L'instruction en famille est le cadre de notre culture familiale. En effet, notre intention de parents est et demeurera le lien à nos enfants, et ainsi donc à leur sensibilité propre, leurs émotions, leurs singularités. Raison pour laquelle, au sein de notre foyer, chacun a l'opportunité de gouverner son instruction.\nNous sommes une famille de 6, dont l'aînée a connu un parcours scolaire jusqu'au moment où elle a eu besoin, pendant un an, de cet itinéraire bis que représente aussi l'instruction en famille. Pour nos fils, cette voie a été une évidence depuis leur plus jeune âge, et s'est inscrit dans une continuité affirmée de leur part, la liberté pour apprendre. \nLa désobéissance civile apparaît donc pour nous une œuvre essentielle et collective, constitutive de la liberté d’instruction, pour tous nos enfants. Parallèlement nous l'espérons, ce sera l'occasion d’ une prise en compte démocratique et une juste considération.”",
"“L’instruction en famille est arrivée de manière naturelle dans notre foyer. Cette approche nous permet d’instruire nos filles en trois langues et d’orienter leurs activités, culturelles, sociales et sportives en fonction de leurs besoins, de leurs rythmes.\n\nNous sommes profondément attachés aux valeurs de la République et avons jusqu'à présent respecté le principe de déclaration d'IEF ainsi que les inspections, malgré les divergences de visions éducatives.\n\nAujourd'hui nous décidons de ne pas nous soumettre au nouveau régime d'autorisation en affichant publiquement notre désobéissance civile.\n\nUne telle dérive liberticide serait la porte ouverte à bien d’autres.\n\nNous entamons cette démarche de manière pacifique mais avec détermination et conviction.”",
"“Parents de 3 enfants, en IEF depuis plusieurs années, nous sommes heureux de vivre cette expérience en famille et sentons une grande liberté d’être tant pour nous que pour nos enfants, qui peuvent explorer des domaines très divers et variés de la vie et d’eux même.\n\nLa proposition de loi faite par le gouvernement de demander des autorisations pour exercer un droit inscrit dans des textes officiels, nous apparait comme exagérée, abusive et liberticide. Nous nous sentons dans l’obligation d’agir pour la défense des droits humains.\n\nCette action corrèle également une pensée éducative que nous souhaitons transmettre à nos enfants, qu’il est de notre devoir de citoyen de faire respecter les valeurs civiques et sociales de notre pays et de notre humanité. Nous nous le devons à nous même, à nos enfants et aux générations futures pour que la vie soit protégée.”",
"“ Avec nos 3 enfants, Tanaë 13 ans, Côme et Lune 10 ans, nous vivons l'instruction en famille depuis 8 ans et sommes en lien avec de nombreuses familles IEF dans notre département de Vendée. \nNos enfants sont épanouis, et prêts à aller à l'école s'il le fallait, mais leur choix et le nôtre, reste actuellement porté vers l'IEF car nous aimons tous notre rythme de vie.\nDe plus, nous bénéficions, comme beaucoup, de 2 années d'autorisation supplémentaires puisque nos derniers rapports sont favorables.\nPour autant nous sommes profondément dérangés par ce qui se joue aujourd'hui.\nL'annonce de la loi a été source de beaucoup de réflexion en famille et nous y étions tous opposés depuis le début. \nMalgré toutes les manifestations, courriers ou rencontres pour se faire entendre, nos revendications communes sont restées sous silence et sans réponse aucune. Ainsi nos voix ne s'entendent pas.\nAlors, nous n'avons plus de choix. \nAujourd'hui nous refusons d'obéir à cette loi que nous trouvons absurde, tant par son fondement, que par son application. \nNous trouvons trop injuste la liberté qui nous serait accordée à nous, alors que d'autres en sont privés de manière complètement aléatoire et ridicule (selon les académies ou selon cet absurde critère d'être détenteur du bac par exemple)\nNous refusons cette obligation de demander l'autorisation d'être libres d'instruire nos enfants tel que nous le souhaitons.\nQui a décidé un jour que mettre un enfant au monde, c'était le partager avec l'éducation nationale ?\nQuel homme peut avoir ce droit d'avoir tout pouvoir sur la vie, le rythme et la qualité de vie d'une famille ? De toutes les familles ?\nC'est pourquoi nous décidons de ne pas demander cette autorisation qui, si elle est refusée, pourrait mettre en péril notre harmonie familiale. Nous décidons que notre tranquillité d'esprit ne soit pas tributaire d'une décision arbitraire et extérieure. Quitte à être un peu inquiets de la suite, nous préférons affirmer nos valeurs.\nC'est là aussi une manière de faire sens, dans la continuité de notre choix d'IEF il y a 8 ans. \nC'est pourquoi nous décidons de faire ce qui nous est juste, à la hauteur de nos moyens, pour défendre la liberté des hommes à instruire leurs enfants avec la pédagogie qui leur convient, pour défendre la liberté des enfants qui ne veulent pas aller sur les bancs de l'école...\nNous choisissons la liberté et la diversité des approches, dans le respect de la constitution, et attendons avec impatience le retour à un régime déclaratif.”",
"“Nous sommes une famille de 5 personnes et chacun a le libre choix de ses apprentissages.\n\nMona choisi le lycée. Ewenn, lui est allé à l’école jusqu’à fin avril 2022. C’était son souhait d’y aller. Mais l’école n’était pas adaptée à ses besoins. Si bien que le jour de son anniversaire et malgré la promesse de l’y fêter avec ses amis, il ne voulait pas y aller.\n\nDepuis un an Ewenn oscillait entre phobie scolaire et désir d’aller à l’école, tous les aménagements possibles avaient été mis en place par le corps enseignant. Nous ne souhaitions pas, à 5 ans, lui coller une étiquette limitante dans la construction de son identité, aussi lorsque l’on nous a proposé de faire un dossier dans le but de potentiellement obtenir une assistante de vie scolaire, au risque de créer une barrière encore plus grande entre lui et ses camarades, nous avons fait le choix de l’instruction en famille.\n\nCela n’a pas entravé son évolution, bien au contraire, avec des parents disponibles, à l’écoute, le libre choix de ses apprentissages, Ewenn a exprimé le désir d’apprendre à compter.\n\nAlors qu’il comptait difficilement au-delà de 3/4 fin mai, il compte maintenant, aisément jusqu’à 20, fait de simples additions et soustractions et compte jusqu’à plusieurs centaines avec de l’aide. Il associe bien chiffre et dénombrement, ce qui n’était pas le cas. Sa psychomotricienne, qui avait des réserves le concernant sur l’IEF, fait le même constat que nous ; Ewenn est plus posé, plus en lien, et mieux dans ses baskets.\n\nNous aurions pu faire une demande d’autorisation car nous remplissons plusieurs cases du formulaire. Mais cela aurait signifié que nous adhérons, légitimons cette loi qui relègue les parents au rang d’ignorants, d’incompétents, incapables de prendre soin et de connaître leur(s) propre(s) enfant(s). Comment légitimer un tel raisonnement ? Comment valider une démarche qui laisse une si grande place à l’arbitraire ?\n\nAujourd’hui en ce n’est pas simplement l’instruction en famille que nous défendons mais la liberté de choisir la manière dont sont instruits nos enfants. \n\nCe n’est pas l’école/l’éducation nationale à laquelle nous nous opposons mais la substitution de l’Etat sur le droit des parents à choisir le mode d’apprentissage le plus adapté à leurs enfants. \n\nEt bien au-delà, c’est la liberté et la démocratie que nous défendons.\n\nC’est pourquoi en tant que citoyens éclairés, il nous apparaît comme une obligation d’entrer en désobéissance civile.\n\nNotre démarche est et restera pacifique et déterminée.”",
"“Nous sommes convaincus qu’une éducation pour tous n’est pas forcément synonyme d’éducation pour chacun. Nous nous élevons contre toute tentative d’uniformiser de façon radicale les pratiques éducatives, de promouvoir une forme de « monoculture éducative » où tous les enfants devraient être scolarisés. \n\nNous nous élevons contre cette injustice profonde qui veut contraindre tous les enfants à entrer dans le même moule éducatif.”\n\n« Il est plus désirable de cultiver le respect du bien que le respect de la loi » \n\nHenry-David Thoreau",
"“Lorsque notre premier enfant est venu au monde, c'était déjà une évidence: nous sommes là pour l'accompagner au long de sa vie et non pour le diriger. Nous avons fait le choix de protéger les rythmes et les besoins de nos enfants.\n\nNous pensons que cette loi n'est que le début d'une intrusion dans la vie des familles et de leur manière de vivre. Interdire une manière d'enseigner, faire fermer des écoles de manière arbitraire sur des prétextes mensongers ne peut être soutenu.\n\nLa loi nous impose (avec raison) de protéger l'intérêt supérieur de nos enfants, sans violence éducative, psychologique ou physique. Aller à l'encontre de leur choix concernant leur volonté de faire l'instruction en famille irait à l'encontre de cette loi et de nos convictions.”",
"“Nous refusons de sacrifier notre vie aux exigences illégales d’un état qui nous manipule.\n\nNous refusons d’appliquer une loi et une décision que nous ne comprenons pas et que personne ne sait justifier.\n\nNous refusons d’être les faire-valoir d’une école qui a été soigneusement détruite par nos gouvernants.\n\nNous refusons d’être privés de nos droits les plus fondamentaux.”\n\n« Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes » (Martin Luther-King)",
"“Nos enfants ont toujours eu le choix d'aller à l'école ou non. Ils ont décidé en conscience de rester en ief. Nous sommes heureux de leur apporter autant de richesse et de liberté concernant leurs apprentissages. \n\nNous avons fait un choix de vie où l'on prend le temps qu'il faut pour apprendre, apprendre à vivre ensemble, à se respecter, à prendre soin de soi, des autres, à apprendre la vie tout simplement.\n\nA ce jour nous ne pouvons et ne voulons plus faire marche arrière. Nous souhaitons garder cette liberté d'instruction et peu importe les raisons qui ont mené vers ce mode d'apprentissage, tous les parents devraient pouvoir garder la liberté d'instruire leurs enfants comme ils l'entendent. \n\nNous sommes prêts à défendre cette liberté d'instruire nos enfants pour nous mais également pour toutes les autres familles qui ont perdu ce droit arbitrairement. \n\nNous sommes donc entrés en désobéissance civile afin de défendre et conserver ce droit. Nous sommes dans un pays « libre » et, en tant que citoyens et parents, nous avons le droit de nous adapter au rythme de nos enfants. Les rendre motivés et heureux dans leurs apprentissages serait-il en 2022 puni par la loi ?”",
"“Nous sommes en tant que parents issus de l'école républicaine. A l'arrivée de notre fille ainée, par mimétisme, nous l'avons inscrite dans l'école du village dès ses 3 ans. Mais malgré la meilleure volonté des enseignants, le système éducatif n'était pas approprié pour elle. \n\nC'est en 2016 que nous avons découvert, validé et adopté l'instruction en famille. Et c'est tout naturellement que nous avons continué pour les petites sœurs. Oui, c'est un engagement prenant, une vraie philosophie de vie, mais cela ne nous a pas découragé, au contraire!\n\nNous décidons de devenir résistants car nous trouvons aberrant de devoir demander une autorisation pour un droit légitime d'une part, autorisation qui de surcroît se limite à quatre catégories seulement! Comment peut-on croire qu'on puisse ainsi réduire la diversité des familles en IEF! \n\nC'est également notre façon de soutenir les autres familles, car nous pensons que c'est maintenant qu'il faut se battre afin d'empêcher l'interdiction pure et simple de l'IEF en 2024. Nous sommes profondément convaincus que cette complémentarité d'instruction est nécessaire, vitale dans le système d'éducation français afin de proposer une sortie de secours pour certains enfants, une bouffée d'oxygène pour d'autres ou tout simplement un cocon d'épanouissement hors des murs d'un système éducatif qui ne leur est pas adapté.”",
"“La descolarisation s'est présentée à nous de façon pratico-pratique pour partir en itinérance en camion il y a 11 ans. Pour nos deux premières filles ça a été un soulagement alors qu'elles ne s'étaient jamais plaintes de l'école. Les deux derniers non jamais été scolarisés. Au fil des années notre choix c'est fait de façon plus consciente et plus éclairée. Aujourd'hui nous ne pouvons laissé nos enfants faire le choix de retourner en formation que lorsque leur demande est vraiment motivée. Nous les voyons s'épanouir physiquement sans restriction, relationnellement sans complexe, humainement pleinement. Nous leur laissons le temps d'être.\n\nDe part nos nombreuses rencontres nous avons souvent discuter avec des parents perdus avec des enfants en mal-être à l'école, et certains, de part notre partage d'expérience ont déscolarisé pour un mois, un ans ou plus, leurs enfants. Pour tous cela a été bénéfique. Les enfants ont souvent retrouvés confiance en eux, et le goût d'apprendre. Avec la demande d'autorisation, cette respiration n'est plus possible.\n\nPour nous la demande d'autorisation est clairement une entrave à la liberté d'être ! Nous ne nous plierons pas devant ces valeurs de surveillance, d'élitisme, et de séparatisme que la loi promeut.”",
"En observant grandir ma fille avec autant d'entrain, de curiosité, de gourmandise, d'enthousiasme, le libre choix de l'instruction en famille, à travers notamment les apprentissages libres et autonomes, m'apparait comme une évidence. Seulement voilà, ce libre choix n'est plus, il est désormais soumis à un régime d'autorisation, niant les droits de l'enfant et des parents.\n\nFace aux incohérences et aux non-sens de cette loi, et forte du bien fondé de la démarche, je m'inscris dans la désobéissance civile, pour le libre choix d'instruire nos enfants.",
"Nous avons déscolarisé nos 3 enfants en 2020 suite à la gestion catastrophique de la crise covid. Zora et Zendé ont ensuite souhaité retourner à l école car nous avions déménagé entre temps et ils avaient envie d’être avec leurs amis en classe. Zoé quant à elle souhaite continuer l ief car elle a eu de mauvaises expériences au collège et se sent mieux à la maison; Zoé est vraiment beaucoup plus épanouie aujourd'hui. \n\nNous avons donc rejoint Enfance Libre, car protéger la liberté de choix d’instruction pour nos enfants est primordial.",
"“Nous sommes une famille de 5 personnes avec 3 enfants de 5 à 7 ans n'ayant jamais été à l'école. Depuis leur naissance, nous grandissons avec eux et apprenons le respect des rythmes de chacun, des envies bourrées d'enthousiasme, de la vie et de la liberté! Mes connaissances en psychologie de l'enfant me permettent d'affirmer qu'il s'agit du meilleur choix pour notre famille jusqu'à ce qu'un jour ils décident par eux-mêmes une autre orientation qui leur conviendrait mieux. Nous entrons en désobéissance civile parce que pour nous, il n'est pas possible de sacrifier bonheur et liberté sur l'autel d'une loi mensongère, injuste, illégitime et inégale. Nous ne changerons jamais notre vie sauf si l'un d'entre nous le décide. L'ingérence de l'état, qui soit-dit en passant devient de plus en plus dictatorial, nous paraît dangereux. Les citoyens forment l'état, il leur revient donc de s'opposer aux débordements des dirigeants. Nous attendons le retour au régime déclaratif en espérant que la justice relève tous les articles de loi auxquels s'opposent cet article 49 de la loi sur les séparatismes.\n\n Nous sommes nomades et les réponses futures nous éclaireront sur un éventuel départ du pays comme beaucoup d'autres familles en IEF. En attendant nous affirmons haut et fort notre mécontentement: nous sommes heureux, nos enfants sont instruits, nous sommes libres, épanouis et conscients ❤️”",
enfants:"Léo-Pol, Joa-Louca, Lili-Rose, Luna-Violette et Emilien",
departement:"Creuse",
academie:"Limoges",
presentation:
"“Nous sommes parents de sept enfants. Nous avons toujours vécu au plus près de nos valeurs.\n\n\"Comment je pourrais rester moi-même si j'arrête de faire tout ce en quoi je crois.\" (Desmond T. Doss)\n\nChoisir pour la venue au monde de ses enfants la douceur de son foyer, vivre plus simplement en étant plus proches les uns des autres, choisir une parentalité positive puis, tout naturellement, prendre le chemin de l'IEF sont de ces choix qui font partie intégrante de nos vies.\n\nIl y aurait tant à dire sur l'IEF... Chaque famille à sa propre façon de vivre l'IEF; tout comme il existe une variété de pédagogies et de méthodes d'apprentissages (Steiner-Waldorf, Decroly, Freinet, Montessori, Charlotte Mason, l'unschooling et j'en passe...). Et c'est cette variété qui est une véritable richesse. L'IEF permet de s'adapter aux besoins divers des enfants et leur permet d'apprendre à leur propre rythme. L'IEF contribue à l'équilibre et à l'épanouissement d'un certain nombre d'enfants, aujourd'hui, en France.\n\n Vouloir rentrer tous ces enfants dans un même moule serait pour eux et leurs familles une véritable souffrance.\n\n Les enfants portent naturellement en eux cette soif d'apprendre. Ils sont tout à fait aptes à apprendre de façon informelle, lorsqu'ils ont la possibilité d'explorer à l'envie leurs propres intérêts.\n\nDès lors, pourquoi vouloir priver ces enfants et leurs familles de quelque chose qui fonctionne?\n\nL'IEF est une liberté fondamentale qui ne peut être soumise à une autorisation arbitraire.\n\n Pour défendre cette liberté fondamentale, nous nous unissons aux familles d'Enfance Libre, pour faire entendre notre voix et notre refus de devoir demander une autorisation pour ce qui est un droit.\n\n Au nom de tous les enfants qui sont l'avenir, pour demain...”",
"“L’IEF représente pour nous plus qu’une autre forme d’instruction. C’est vivre en conscience, dans le respect de nos rythmes et de nos individualités. L’instruction en famille est aujourd’hui un des piliers sur lequel repose l’équilibre de notre famille. Nous ne pouvons laisser quiconque s’immiscer dans notre espace le plus intime sans en requérir notre consentement. La nouvelle loi sur l’IEF représente donc une menace pour nos libertés individuelles et c’est pourquoi nous décidons d’entrer en désobéissance civile.”\n\n“Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits il devient mûr pour l'esclavage.” Jean-Jacques Rousseau”",
" La raison principale de notre choix de l'Instruction En Famille est de pouvoir vivre à 100 % l'enfance de notre Princesse, Ulyssandra. La seconde raison est de lui apporter le maximum d'attention afin qu'elle puisse acquérir toutes les connaissances qu'elle désire et ce sans contrainte.\n"+
"L'Instruction En Famille est un mode de vie choisi afin de prioriser le bien-être et l'épanouissement de notre enfant. \n"+
"Nous refusons de laisser une loi liberticide et des décisions arbitraires nous priver de notre droit à l'instruction. Avec cette loi, l'IEF devient une exception et une exception soumise à autorisation ne peut être une liberté.\n"+
"Nous sommes Perrine et François, enseignants et parents de 3 filles. \n"+
"Nous avons choisi l’instruction en famille pour ralentir, pour changer de mode de vie, pour donner du temps aux enfantset à notre famille. L’instruction en famille nous permet d’avoir un équilibre de vie quotidien qui nous convient. \n"+
" En 2023, il nous paraît essentiel d'accompagner nos enfants dans la découverte du monde qui les entoure, dans le lien au vivant, de les sensibiliser à la protection de ce qui les entoure, de la Terre sur laquelle ils vivent et de tous les autres êtres vivants. C'est pour nous une priorité. \n"+
"L'IEF ne se résume pas à \"instruire\" nos enfants d'une manière qui serait calquée sur celle de l'Éducation Nationale. C'est un véritable mode de vie dans lequel l'exploration est reine. Apprendre par l'expérience, découvrir, expérimenter de manière concrète, être dans le mouvement de la vie, côtoyer des enfants et adultes de tous âges est aussi essentiel au bon développement de l'enfant selon nous. \n"+
"Nous sommes Lou, 4 ans, qui serait entré en grande section à la rentrée, Lino, 8ans, qui aurait fait sa rentrée en CM1, Awadi, 16ans, lycéenne en vacances et bientôt en terminale, Manon, 36 ans, professeur des écoles en disponibilité et en questionnement et Adrien, 37 ans, autoentrepreneur dans le domaine du spectacle, de l'animation et du jeu. Nous habitons à la Rochelle depuis 2019 où nous profitons de l'océan et des nombreux aménagements cyclables. Notre expérience de l'école nous a amenés à proposer l'IEF à nos 3 enfants pour l'année prochaine dans l'idée d'expérimenter une autre forme d'instruction. Awadi a refusé, souhaitant poursuivre sa scolarité comme elle l'avait commencée, dans le lycée Saint Exupéry où elle a déjà passé ses deux dernières années scolaires. En revanche, Lino et Lou ont été séduits par le projet. L'idée de disposer de plus de temps ensemble, de nous adapter au rythme naturellement propre à chacun et de pouvoir découvrir de nouvelles choses au plus près de nos préoccupations et intérêts du moment nous semble une opportunité intéressante. Notre situation professionnelle nous permet aujourd'hui, d'envisager sereinement cette expérience. Nous espérons par ce projet et par notre association à votre lutte, arriver à faire bouger la loi pour renouer avec la liberté de choisir ce qui convient le mieux à nos enfants.",
"L'instruction en famille est venue sonner comme une évidence aux 2 ans de notre aîné qui en a maintenant 8. Nous voulions l'accompagner dans ses besoins spécifiques. C'est tout naturellement que nous avons poursuivi le même chemin pour sa sœur née en 2019.\n"+
"L'IEF n'est pas un choix contre l'école mais simplement ce qui correspond le mieux à notre famille. C'est plus qu'un mode d'instruction, c'est notre mode de vie.\n"+
"L'instruction en famille a été naturelle pour notre famille, une suite logique à la liberté de mettre ou non nos enfants à la crèche. Notre cadre de vie, avec la nature omniprésente et un foisonnement d'activités différentes auxquelles les enfants peuvent participer avec de nombreux autres adultes et enfants, leur permet de se développer librement en respectant leurs envies et besoins.\n"+
"Notre mode de vie saisonnier nous autorise de plus de voyager en France ou ailleurs pendant l'hiver pour découvrir d'autres façon d'habiter, de faire ou de penser.\n"+
noms:"Florence Pelletier et Pierre-Alexandre Conte",
enfants:"Camille",
departement:"Yvelines",
academie:"Versailles",
presentation:
"Pour nous, l’instruction en famille est un choix mûrement réfléchi, fruit d'interrogations et de découvertes ayant eu lieu il y a plusieurs années.\n"+
noms:"Olivia Abadia et Pascoal Francisco Pinto Domingos",
enfants:"Thiago, Liam et Ama",
departement:"Landes",
academie:"Bordeaux",
presentation:
"A ce jour nos enfants font leurs apprentissages à leurs rythmes, dans le respect de leurs besoins physiologique, social, émotionnel et psychique. De plus Liam a subi des violences physiques lors de sa scolarité par le corps enseignant. Thiago lui a été témoin de maltraitance physique sur des enfants de sa classe et a subi des violences psychologiques. Souvenirs amers pour mes garçons qui ne souhaitent plus vivre ses méthodes coercitives.\n"+
"Après trois années de scolarisation de notre ainé, il nous a fait part de son désir de recommencer l’instruction en famille. Nous avons donc décidé de lui offrir cette pause dont il semblait avoir tant besoin, pensant partir pour une année hors de temps et revenir ensuite à la normale. Nous avons donc revu nos plans et réorganisé tout notre quotidien afin que lui et son frère puissent bénéficier de cette halte pour mieux redémarrer.\n"+
"Nous voilà trois ans plus tard, toujours en IEF, et aujourd’hui en lutte pour préserver ce mode de vie dans lequel nous avons trouvé notre équilibre.\n"+
"Nous sommes Virginie Duclaux et Eric Mercier, parents de quatre enfants, dont la dernière est instruite en famille. Parce que nous faisons le choix de suivre nos convictions éducatives mûrement pesées, parce qu’il nous est impensable de renoncer à lui offrir ce que nous croyons être le meilleur pour elle. Parce que nous souhaitons lui offrir le temps de grandir émotionnellement, intellectuellement, dans sa confiance en elle et son rapport aux autres.\n"+
"Depuis ma grossesse, je me suis passionnée pour l’Humain, ses besoins fondamentaux, ses émotions et l’impact de l’éducation sur son développement, son rapport futur aux autres et à lui-même. J’ai pris conscience de l’importance de mes choix concernant ma fille, jusque dans une dimension politique ; les rapports de domination-soumission étant, je le crois, le terreau de la violence et de la guerre. \n"+
"Aussi, j’ai tenté de respecter au mieux le rythme d’évolution de ma fille et il m’a semblé naturel, à « l’âge scolaire », de continuer sur la même lancée et j’ai choisi les apprentissages libres et autonomes pour Eloa, me plaçant non pas au-dessus d’elle mais à côté.\n"+
"Depuis la naissance de notre ainée Mélusine, nous nous émerveillons de voir comment l'enfant est capable de s'épanouir, apprendre et grandir dans un environnement suffisamment riche en expériences. Il nous est apparu clairement que l'IEF était ce qui apporterait le plus d'équilibre à tous les membres du foyer.\n"+
"La loi actuelle sur l'IEF ne permet plus aux familles de tester ce mode d’apprentissage, et met en danger les enfants qui ne peuvent s'épanouir dans le système scolaire classique. Par conséquent, nous refusons de nous y soumettre et entrons en désobéissance civile.",
"Nous sommes Anne-Lise et Marc, heureux parents de June née en 2019. Epanouie, pleine de vie et d'un naturel curieux, notre fille a grandi au sein d'un cocon familial rassurant, respectueux de ses besoins et de sa sensibilité. Après une tentative infructueuse de scolarisation, l'effet miracle qu'a eu l'IEF sur notre fille nous a poussé à nous battre pour défendre ce droit dans l'intérêt de tous les enfants qui lesouhaitentet pour qui les contraintes et les trop nombreuses règles scolaires ne conviennent pas et ruinent leur motivation et leur confiance en eux.",
"Nous sommes Virginie et Yves Anscutter-Loriot, parents d’un petit Noah. Depuis sa naissance, nous l’accompagnons dans ses apprentissages qu’ils expérimentent à son rythme et c’est donc naturellement que nous avons envisagé de l’instruire en famille. D’autant qu’il ne souhaite pas allé à l’école bien qu’ayant des amis scolarisés.\n"+
"Nous avons été abasourdis lorsque le texte de loi est passé mais naïvement nous avons cru que l’on pourrait obtenir une autorisation en prenant un grand soin dans la préparation de notre dossier. Mais face à un premier refus, au recours qui a suivi, puis encore un refus et puis notre recours au Tribunal avec encore un refus pour le référé suspension, nous avons d’ailleurs peu d’espoir pour le jugement au fond qui n’est pas encore terminé à ce jour. Depuis mars 2023, on vit dans le stress et l’attente des décisions ; qui pourrait supporter ça chaque année ?\n"+
"De quel droit des inconnus peuvent juger ce qui est mieux pour lui ? Qui peut affirmer que sa famille ne fait pas partie de sa situation propre ? Qui peut briser son équilibre émotionnel impunément et en Présentation de la famille toute conscience ? Nous, ses parents, connaissons Lou et savons que pour son intérêt supérieur l’instruction hors école lui convient parfaitement. \n"+
"L'instruction en famille s'est affirmée à nos consciences comme le font les évidences, avec la force tranquille de la simplicité. Elle s'est ancrée au plus profond de nos convictions, et ce pour de multiples raisons qui toutes convergent vers l'intérêt supérieur de notre enfant. Bien-être, épanouissement et réalisation de soi constituant la trame de notre cheminement. L'instruction en famille représente tellement plus qu'un simple mode d'instruction, c'est en soi un projet de vie global qui implique un engagement total. Le plus important restant, avant toute autre considération, l'écoute et le respect de la voix de l'enfance.\n"+
"Nous entrons en désobéissance civile pour défendre notre liberté d'instruire nos enfants, en France et dans le monde; et de vivre comme bon nous semble.\n"+
"Depuis qu'elle est entrée dans l'âge d'instruction obligatoire, nous avons toujours fait en sorte de pouvoir offrir le choix à notre enfant sur sa scolarité. À l'école lors du passage de cette loi, son choix s'est à nouveau porté sur l'instruction en famille suite à une année compliquée. Mais comment respecter son choix avec cette nouvelle loi ? Nous avons tenté la demande d'autorisation pour motif 4 et non pour motif 1 parce que déjà il n'était pas question de juste obtenir l'autorisation pour être tranquille, mais de faire valoir nos droits ; la situation propre de notre fille et ses besoins ont alors été nié par une administration qui n'a jamais eu le moindre contact avec elle.\n"+
"Nous sommes Mathilde et Thomas RODRIGUEZ, parents de trois petites filles de 7ans, 5ans et 3ans. Nos enfants ont toujours été instruites en famille.\n"+
"Nous sommes Marion et Quentin, heureux parents de Nino né le 28 janvier 2019. Un petit garçon plein de surprises, qui ne commence pas une journée sans son lot de chatouilles et de rires ! Son appel à la vie nous réjouit tous les jours !\n"+
"Nos deux enfants étaient scolarisés l’année dernière, et ont manifesté le souhait de quitter cet espace qu’ils considéraient commepasser en IEF trop coercitif. Nous avons décidé de tenir compte de leurs besoins et de favoriser autant que possible leur épanouissement, et avons donc pris la décision de passer en IEF. Nous ne reconnaissons pas la légitimité de l’article 49 de la loi CRPR, et avons donc décidé d’entrer en désobéissance civile aux côtés d’Enfance Libre. Pour nos enfants et pour tous les autres.",
"Nous sommes Fabrice et Céline, parents de 3 enfants, Ange (13 ans), Célestin (9 ans) et Azur (2,5 ans). Nous instruisons nos enfants en famille depuis 2016. Nous avons fait ce choix pour leur permettre de vivre à leur rythme. Nous avons rempli nos engagements en acceptant tous les contrôles de l'inspection et les visites de la mairie. Lorsque la loi a changé vers le régime d'autorisation, nous n'avons pas rempli la demande en 2022. En effet, nous n'envisageons pas que l'Etat ait une telle emprise sur notre vie familiale et ne comprenons pas de quel droit il pourrait choisir à notre place ce qui est bon pour nos enfants ? L'école n'étant pas le seul moyen d'accéder à l'instruction, nous voulons que nos enfants,s'ils le souhaitent,puissent y aller mais en aucun cas sous la contrainte de l'Etat. \n\n"+
"Après avoir été dénoncés par la mairie de notre village puis un temps de questionnement profond de nos peurs, nos doutes, nos freins, nos\n\n"+
"Nous sommes Sultane et Mehmet SALIM, parents de 3 enfants . Les 2 ainés 13 ans et 6 ans, ont toujours été en IEF et ont bénéficié d'un plein droit de 2 ans (à l'arrivée de la loi confortant les principes de la République).\n"+
"Pour notre petit dernier, il a fallu faire une demande d'autorisation et nous avons naïvement cru que, parce que nous avions toujours été en IEF, nous aurons cette autorisation. Nous nous sommes vite rendu compte que nous avons été trompés et que c'était la fin de l' IEF... et n'avons pas demandé d'autorisation pour l'année en cours.\n"+
"Nous sommes Marie et Matthieu, notre fils Gaspard a 4 ans, et après une première année d'instruction en famille autorisée par le nouveau régime assorti d'un contrôle positif et élogieux, nous nous sommes heurtés à un refus, contre toute attente, dû au revirement de la politique de notre académie.\n"+
"Yves et Bénédicte, parents de Titouan, 8 ans. Notre rapport au temps ainsi que celui à la nature sont teintés de notre vécu de marins. Cette expérience nous a aussi convaincu des bénéfices d’une vie simple, au rythme de la nature, protégée du stress et de la frénésie de consommation si répandus dans notre société. Nous avons aussi vu, en semi-autonomie, la diversité des connaissances et compétences qui nous sont accessibles, ce qui nous a ouvert le champ des possibles.\n"+
"Côté éducation, nous avons été formés et avons travaillé avec des pédagogies nouvelles, qui nous ont convaincues. Lorsque Titouan a eu 3 ans, nous avons trouvé près de chez nous une école publique avec peu d’enfants et utilisant des pédagogies alternatives. Titouan s’y plaisait beaucoup, et nous en étions également très contents.\n"+
"Alors qu'ils avaient 6 et 4 ans, en 2018 nous déscolarisons nos enfants parce que notre fille avait perdu son sourire, sa joie de vivre et son sommeil. Notre fils développait quant à lui de plus en plus un vocabulaire plus qu'inapproprié pour son âge. Il en aura fallu de la patience pour leur redonner cette envie naturelle d'apprendre, mais avec beaucoup d'amour tout est possible! \n"+
"Nous sommes une famille de trois personnes : Lionel, Léandre et Louise. Nous entrons en désobéissance civile pour dénoncerl'article 49 du texte de loi [LOI n° 2021-1109 du 24 août 2021](https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043964778), que nous pensons liberticide, discriminant, injuste et allant à l’encontre du bien-être supérieur de l’enfant.\n"+
'"Je crois que l\'éducation comme l’instruction, multiple et variée, est une force. Ayant été instruite, en grande partie, par mon père et ma grand-mère, il me paraissait inimaginable de ne pas proposer cette instruction à mon enfant." Louise.\n'+
"Nous sommes Isabelle et Julio, heureux parents de 2 magnifiques enfants, Izia (8 ans) et Stanislas (6 ans), les enfants s’instruisent en famille depuis toujours.\n"+
"Les enfants sont libres, heureux et épanouis et souhaitent continuer l’IEF, nous respectons leur choix et leur envie.\n"+
"L'aventure IEF à commencer pour notre famille (mon mari Jérôme, moi Andréa et nos 3 enfants Kaïs, Léya et Soanâgés de 10, 5 et 1 an), lors d'une période «imposée» à tous, nous avons trouvé ce qui correspondait aux besoins de notre fils et répondait au maximum à nos choix, nous le scolarisons à domicile dès octobre 2020.\n"+
"Sa sœur n'est jamais allée dans une école, et notre petit dernier doit bénéficier de ce choix afin de rester à l'écoute de son rythme d'apprentissage, son rythme de vie. \n"+
noms:"Caroline Blum, Maxime Furiga et Grégory Unrein",
enfants:"Camille, Coline et Nehuen",
departement:"Haute-Savoie",
academie:"Grenoble",
presentation:
"Nous sommes une famille recomposée avec 3 enfants en IEF de 4 à 13 ans. De gauche à droite sur la photo: Grégory (papa de Camille et Coline), Coline, Camille, Nehuen, Caroline (maman de Camille, Coline et Nehuen) et Maxime (papa de Nehuen).\n"+
"Nous sommes fiers de rejoindre les résistant.e.s d’Enfance libre, pour le bien-être de nos enfants.\n"+
"Pourquoi obliger tous les enfants à suivre la même voie? Pourquoi cette volonté d'uniformiser la pensée et le corps dès le plus jeune âge?\n"+
"La nature, les animaux, les gens autour de nous offrent tellement de spectacles, de merveilles, de questions... Qu'en est il de l'école de la Vie?\n"+
"Lorsque nous sommes devenus parents, tout un univers s'est ouvert à nous. Nous nous sommes beaucoup interrogés et renseignés sur la façon dont nous souhaitions accompagner nos enfants dans leur développement. Au fil de nos lectures et de nos rencontres, l'IEF nous a semblé être une évidence au regard de nos valeurs philosophiques, éducatives et familiales. Accompagner chacun de nos enfants dans son individualité, lui permettre d'avancer à son rythme, selon ses envies et besoins individuels est important pour nous. L'IEF est notre choix, un choix d'éducation et d'instruction parmi tant d'autres qui se doit d'être respecté. C'est pourquoi nous nous mobilisons contre la restriction de ce droit fondamental.",
"Nous sommes une famille de six, 4 filles instruites à la maison.\n"+
"La question de l’école s’est posée pour l’aînée alors qu’elle avait 3 ans, nous avons visité celle du village, mais notre enthousiasme restait très relatif et nous avons préférer commencer l’aventure de l’instruction en famille. Respecter son rythme, sa sensibilité, la laisser être une enfant, jouer, était une évidence : au fil des années, cette liberté essentielle est devenue indispensable, mais aussi une expérience très enrichissante pour tout le monde.\n"+
"Nous sommes Maylis et Benoît, les parents d’une petite fille qui aura bientôt 5 ans.\n"+
"Sa venue au monde a profondément enrichi notre relation à l’humain. Nous avons adopté une parentalité bienveillante et consciente, basée sur le respect de chacun.\n"+
"Nous, Norman et Anna, avons découvert que nous avions la possibilité d’instruire notre enfant en famille lors de la grossesse de Salomé.\n"+
"Nous avons alors réalisé que nous avions le CHOIX ! Cela nous a alors paru comme une évidence de choisir l’IEF. Car en désirant avoir un enfant, nous faisions aussi le choix de l’élever, d’en prendre soin et de vivre pleinement avec elle.\n"+
"Nous sommes Thomas et Mireille, parents de Lucas (14 ans) et Gabriel (10 ans). Nous avons découvert l’IEF sur le tard puisque Lucas a été scolarisé jusqu’en CE2. C’est à sa demande (et après avoir bien étudié le sujet) que nous nous sommes lancés dans l’aventure, du CM1 à la 5ème. Nous ne sommes pas opposés par principe à la scolarisation puisque Lucas a demandé de tenter l’expérience collège en 4ème, que nous y avons souscrit immédiatement et que ses premières années à l’école s’étaient très bien passées.\n"+
"Gabriel, de son côté, a fait 1 an à l’école en petite section, puis a suivi le chemin de son frère et est en IEF depuis. Lui ne souhaite pas retourner à l’école pour le moment.\n"+
"Après avoir expérimenté l’enseignement et une grande variété de pédagogies pendant plusieurs années, dans différents pays, il était évident pour nous, avant même la naissance de Matteo, que notre enfant n’irait pas à l’école.\n"+
"Nous avons préféré choisir un mode de vie nous permettant d’être disponible pour accompagner notre enfant dans tous les apprentissages de sa vie. En effet, en travaillant sur notre lieu d’habitat Matteo apprend tous les jours à nos côtés. Il développe toutes les capacités nécessaires à sa bonne intégration dans la société, tout simplement par observation et imitation de nos activités et nos comportements. Il partage notre quotidien et apprend librement tout ce qui retient son attention dans les domaines les plus variés, de la mécanique à la cuisine, en passant par le maraichage et l’agroforesterie. Il rencontre à travers notre vie quotidienne un grand nombre de personnes, de toutes professions, de tous âges et de tous horizons.\n"+
"Nous sommes Sylvain et Emanuela, les parents de Nils (15 ans) et Thilo (10 ans). En 2015, après les 3 années de maternelle de Nils, nous avons décidé de le déscolariser car il avait des symptômes de phobie de scolaire. Thilo avait alors 1 an et nous avons commencé à découvrir la vie en Instruction en Famille. C'est resté notre mode de vie pendant 9 ans, car même après notre séparation en 2018, nous avons fait le choix de continuer l'IEF en garde alternée.\n"+
"Cette façon de vivre nous correspond pleinement. Nous ferons tout pour maintenir ce droit, pour nous-mêmes et pour toutes les familles qui en ont besoin/envie.",
noms:"Marguerite Guillaume Zerki et Gillali Zerki",
enfants:"Nausicaä et Galahad",
departement:"Pyrénées-Orientales",
academie:"Montpellier",
presentation:
"Nous, c'est Marguerite et Gillali, heureux parents de Nausicaä (8 ans) et Galahad (4 ans).\n"+
"Nos enfants ont toujours été en instruction en famille et ce mode d'apprentissage convient parfaitement à toute la famille. Notre pédagogie est trilingue (français, anglais, japonais) et toutes les situations du quotidien peuvent servir de prétexte à développer des connaissances.\n"+
"Nous sommes Mélanie et Laurent, parents d'Angélique, 11 ans. Nous avons\n"+
"fait le choix dès sa naissance de l'accompagner pleinement et l'IEF était une continuation naturelle à notre choix de vie. Pouvoir lui offrir une vie plus libre, moins contraignante, moins formatée, plus sereine ainsi que du temps pour se découvrir et de trouver ce qui la fait vibrer est essentielle pour nous.\n"+
// La famille ne souhaite pas publier le nom de ses enfants
enfants:"2 enfants",
departement:"Hérault",
academie:"Montpellier",
presentation:
"Nous sommes les parents de 2 humains nés en 2015 et 2017. Dès la naissance de notre aîné, nous avons eu à cœur de l’accompagner le plus respectueusement possible. Lors de rencontres sur la parentalité nous avons découvert l’ief. Céline, étant à ce moment-là encore instit, nous avons naturellement débuté le chemin de l’ief qui se conjugue parfaitement avec nos valeurs de bienveillance, de respect, de rythme, de liberté…\n"+
"L’appel de Marjorie et Ramïn en 2022 pour la désobéissance civile nous a séduit. Cependant, il nous a fallu du temps pour cheminer et oser nous lancer en désobéissance civile.\n"+
"Parents de trois enfants toujours instruits en famille afin de poursuivre ce que nous faisions depuis leur naissance : respecter leurs rythmes, leurs besoins et leurs personnalités. Nous avons toujours dit que nos enfants iraient à l'école s'ils en faisaient la demande, mais ce n'est pas leur souhait pour le moment.\n"+
"Nous avions eu les autorisations en 2022-2023 et 2023-2024 pour les deux plus jeunes, l'aînée bénéficiait alors de la dérogation de plein droit pour cette même période. Cette année, refus pour les trois. Refus massifs au sein de l'académie de Besançon...\n"+
"Il y a 7 ans, l’arrivée d’une troisième personne dans notre équipage, nous a donné l’opportunité d’entreprendre un grand voyage. Pas à pas, main dans la main, nous nous sommes amusés à découvrir le monde et à apprendre à nous connaître les uns les autres et nous-même. Cette\n"+
"aventure nous remplie de joie, dans ses hauts et dans ses bas. Ce périple nous ravie et apporte du sens à notre existence. Et il y a un an, au cours de notre voyage, un quatrième membre a rejoint notre équipage. L’aventure n’en est que plus palpitante et merveilleuse.\n"+
"Nous sommes Lucie et Jérôme, parents de trois enfants Madelyne 6 ans, Eléonore 4 ans et Daniel 2 ans.\n"+
"L’instruction en famille à toujours été une évidence pour nous, un choix de vie et un projet mûrement réfléchi. Pouvoir passer le plus de temps possible ensemble, explorer les centres d’intérêts de nos enfants, vivre au rythme de notre famille et s’adapter aux besoins de chacun à chaque saison.\n"+
"Parents de deux enfants de 6 ans et 3 ans, nous avons passé une grande partie de notre vie de famille à l'étranger. Notre projet en rentrant en France était de prendre une année sabbatique pour profiter au mieux de nos enfants. Nous avions déjà songé à l'ief des années auparavant, puis cette année, elle a sonné comme une évidence. Qu'elle n'a pas été notre stupeur lorsqu'on s'est vu refuser nos demandes, nos RAPO. Nous avons cherché d'autres alternatives puis nous nous sommes rendus à une autre évidence. Celle de la désobéissance civile ! Nous sommes résistants face à cette loi liberticide, qui stigmatise une population, met à mal nos enfants... Nous souhaitons être libres, libres en tant que parents d'aimer nos enfants et de leur apporter le meilleur, quitte à prendre des risques !\n",
"Nous sommesDelphineet Jean-Luc, parents de Lucien 11 ans en IEF depuis toujours.\n"+
"L'instruction en famille a été un choix déterminant pour nos enfants, et nous en voyons aujourd'hui les fruits dans le parcours professionnel de nos 2 grands fils qui sont aujourd'hui mécanicien poids lourds et soudeur assembleur toujours en formation.\n"+
"Nos trois enfants sont passés par différentes phases de scolarisation puis d'instruction en famille, selon leur rythme et leurs besoins. Actuellement, seul notre dernier, Aloïs, 12 ans, est encore en âge d'être scolarisé, et comme pour ses aînés, nous respectons son rythme et ses besoins actuels en l'instruisant à la maison.\n"+
"Il y a une dizaine d’années, après des parcours scolaires « classiques » et un grand voyage qui a changé nos vies, nous avons commencé à nous questionner sur l’École. Petit à petit nous nous sommes intéressé.es de plus en plus à l’« Éducation », aux relations adultes-enfants, au rapport à l’enfance en général. Dévorant livres, articles et films* sur ces sujets, "+
"nous plongions dans un monde inconnu et fascinant, mais aussi parfois inconfortable car ces découvertes chamboulaient nos représentations, nos croyances et nos habitudes.\n"+
"Nous sommes Yves et Alison, parents de deux enfants instruits en famille depuis trois ans.\n"+
"L’IEF est pour nous un mode de vie. Ce choix nous offre la possibilité d’être pleinement impliqués dans la vie de nos enfants, de prendre le temps de les voir grandir et de les éduquer en accord avec nos valeurs.\n"+
"Nous sommes Maryline et Erik, les parents de Kylian 15 ans et Maëlys 7 ans.\n"+
"Famille recomposée, le choix de l'instruction en famille s'est fait suite au mal-être de l'ainé dans le système répétitif et rigide de l'école, qu'il a suivi, subit, jusqu'à la 6ème. Pour Maëlys c'est après une petite section et 2 mois de moyenne section que la bascule s'est faite de manière naturelle. Dans les deux cas, ce fut à leur demande.\n"+
"Nous avions imaginé notre famille à l’image de celle que nos parents nous ont transmise, une famille dite «traditionnelle». Or, la vie nous a réservés bien des surprises… Elle a fait de nous et de nos enfants ce que nous sommes aujourd’hui, une famille à l’image de nos valeurs.\n"+
"De part cette loi, nous nous sentons priver de nos droits parentauxet les besoins de nos enfants non respectés.\n"+
"Je m'appelle Tiffany et avec mon mari, Samuel, nous sommes les heureux parents de Simon et Amélie. Notre évolution écologique et notre choix pour devenir parents nous amènent vers l'IEF, pour notre plus grand bonheur de profiter de nos enfants et de les voir grandir, s'épanouir, apprendre avec joie et bienveillance. Notre système éducatif a besoin de changement et nous admirons les différents lieux d'apprentissages qui s'offrent à tous les français. Nous souhaitons garder ce droit et cette liberté pour nos familles, pour nos enfants. Au plaisir de se rencontrer.\n",
"Nous sommes la famillesacados63. Nous sommes Alysée et Jean-François, heureux parents d'Owen (9ans) et d'Ewilane (7ans). Nous habitons dans le Puy de Dôme (63) à Landogne. Nous sommes famille d'accueil depuis 5ans de deux petites sœurs (5ans et 2ans). Nous faisons des spectacles avec les enfants en tant que clowns magiciens marionnettiste sous le nom de Jojo et Zaza Compagnie et Jean-François est animateur guide nature patrimoine dans notre belle région. Nous sommes ravis d'intégrer l'équipe des résistants. A bientôt\n",
"Nous sommes Chloé & Ambroise, parents d’un enfant de 8 ans en IEF depuis trois ans. Après deux années d’une scolarisation difficile, l’instruction en famille est devenue une évidence pour répondre aux besoins de notre enfant et lui apporter un environnement sécurisant pour apprendre.\n"+